vendredi 20 mars 2015

Vous voulez connaître (et éviter) le roman nanar 2015 ? C'est ici !

Vous avez certainement entendu parler de "La bibliothèque des coeurs cabossés". Ce foooorrmmmiiiiddddaaablllleeee roman. Tout le monde s'associe pour hisser très haut le roman de Katarina Bivald.
  • Le bandeau de l'éditeur reprenant une citation paru dans le Elle Italie, "Si vous avez aimé Le Cercle littéraire des amateurs d'épluches de patates", VOUS ALLEZ ADORER". Nous n'avons peut-être pas la même traduction...
  • Ce livre a reçu des critiques dithyrambiques de la part de la presse écrite (Elle, Cosmopolitan, Biba...)
  • Il récolte une pluie de 4* sur 10 commentaires clients sur le site Amazon !!

J'ai donc acheté ce livre les yeux fermés. Les bras m'en sont tombés.

Je suis totalement à contre courant ou à côté de la plaque (c'est comme vous voudrez). Selon moi, "La bibliothèque des coeurs cabossés", ne vaut pas tripette ! Avant de vous délester de 21,90 € pour ces 500 pages, aussi insipides qu'indigestes, réfléchissez-y à deux fois...

Le commentaire récurrent que l'on peut lire sur ce livre est : "C'est un roman qui fait du bien". Est-ce qu'un "feelgood book" doit forcément être crétin et niais ? Je ne pense pas. Non. Pour un peu on appellerait "ça", un roman "bienveillant", le grand mot du moment !

Livre paru aux éditions Denöel

L'idée de départ était pourtant bonne (même si éculée).

Sara, une jeune libraire suédoise correspond avec Amy une vieille dame vivant dans l'Iowa. Elles se lient d'amitié. Amy invite Sara à venir passer de longues vacances dans sa ville de Broken Wheel. Lorsque Sara arrive Amy vient d'être enterrée.
La population de la petite ville assoupie prend en charge notre esseulée. Toutes les caricatures sont bien présentes. George, le pauvre type alcoolique largué par sa femme, ignoré par son ado de fille. Caroline l'instit, vieille fille coincée et aigrie qui tombe amoureuse d'un jeune homo, Andy le barman homo... et TOM !!!! Le beau célibataire sur lequel Sara va flasher et avec lequel elle aimerait bien conclure et coucher.
Bon, Sara va ouvrir une librairie avec les livres d'Amy. Son visa de tourisme va expirer, et la communauté convient de marier Tom et Sara afin qu'elle puisse rester dans leur patelin paumé... J'arrête ici le résumé, je suis fatiguée rien que d'y repenser...

Mais, comment peut-on écrire un roman aussi mauvais ? Ni style, ni humour. Rien ! Seulement une fade bluette à l'eau de rose périmée, d'une mièvrerie abyssale. Rien ne sauve ce naufrage.

Je suis affligée et déçue. Un livre doit, selon moi, remplir au moins une de ces trois fonctions :

  • se démarquer par son style littéraire,
  • me transmettre un savoir, m'apprendre quelque chose,
  • me divertir, me transporter...

Quand un livre réunit tout ou partie de ces qualités, c'est une belle rencontre. Lorsqu'il n'en réunit aucune, j'ai la fâcheuse impression d'avoir été bernée...

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